Oodrive s'attaque à ses émission de CO2
Oodrive a fait ses comptes. En 2019, pour exercer son métier d’éditeur de logiciels, l’entreprise a émis mille tonnes de CO2, 928 tonnes très exactement. «C’est comme si un salarié effectuait chaque jour un vol Paris-New York aller-retour, précise Cédric Mermilliod, cofondateur et directeur général d’Oodrive. Nous avons d’abord mesuré nous-mêmes en nous reposant sur la méthodologie proposée par l’Ademe (agence de la transition énergétique) et nous sommes arrivés à 500 tonnes. Mais c’est assez compliqué à réaliser. Nous avons fait ensuite appel à un cabinet d’audit extérieur, ERM. Il est arrivé à 928 tonnes. Nous n’avions pas tenu compte des émissions indirectes de C02, notamment celles de nos fournisseurs ou des déplacements des salariés.» Comme le souligne, Cédric Mermilliod, l’industrie numérique représente 4 % des émissions de dioxyde de carbone: «On en parle peu mais c’est plus que le transport aérien civil.» Oodrive, à son échelle, estime avoir sa part de responsabilité.